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L'éducation Paradoxe : Savoir que l'on ne sait pas.
Pour
mieux apprendre à vivre, Qu'est-ce que c'est encore que cette connerie ? C'est
une image. La vieillesse quoi ! Et si un jeune avait déjà conscience de certaines choses avant d'être vieux, ne vivrait-il pas mieux ? Ne vivrait-il pas plus pleinement au lieu de vivre avec des regrets ? Est-ce
que les jeunes doivent être « vieux » avant
l'heure ? Sauf que la vieillesse est dans la tête ! On a l'âge de ses artères. Bon et alors ? Comment être sage sans être vieux et ainsi mieux vivre pleinement le temps présent ? Se priver tour à tour de ses 5 sens... C'est à dire ? Mettre
un bandeau sur ses yeux pendant plusieurs jours, afin de comprendre
ce que nous apporte la vue. De plus, en se privant des informations
que nous apporte la vue, l'humain est obligé pour pallier à
ce manque d'information de développer ses autres sens :
le toucher, l'ouïe, l'odorat.... Carrément !? Oui. Je ne suis pas sûre qu'agir ainsi aide les enfants à être plus conscient ! Moi
non plus, car l'âge de la conscience est plus tardif, mais inutile
de dire « à tel âge il faut le faire »,
car tout le monde ne devient pas « adulte » au
même moment. On
ne peut pas « imposer » correctement la conscience.
Un cerveau qui n'a que faire de certaines données, les oubliera.
C'est pour cela que les meilleurs professeurs sont ceux qui suscitent
l'envie de connaître, suscitent la nécessité de
savoir, l'intérêt de savoir. Et après ? On peut apprendre par la régression (se priver de facultés), mais aussi en augmentant ses capacités, c'est à dire, en découvrant que nos limites ne sont pas celles que l'on croyait. Devenir un sur homme ou une sur femme ? Ha
ha ! Définir ce qu'est être pleinement un humain avant
de vouloir surpasser tout le monde dans tous les domaines, ce serait
déjà une bonne chose. C'est un peu léger comme « apprentissage ». Ce n'est qu'un exemple. En voici d'autres où il faut bien repartir de ses cinq sens : L'ouïe :
s'exercer à isoler la mélodie d'un seul instrument dans
un morceau de musique utilisant plusieurs instruments ou sons différents. Savoir que le sens de la vue peut nous tromper, ça fout la trouille, ça déstabilise... Alors est-ce que ça aide à être conscient ? Stable ? Le point que tu soulèves est intéressant, car beaucoup de gens veulent encore et toujours arriver à un stade mental de « stabilité absolue », comme un rock inébranlable face aux éléments. Non !
La conscience est un peu à l'image du poème de Lafontaine :
« le chêne et le roseau » Un membre en moins... ça me rappelle ce que tu disais sur l'apprentissage des sens. Oui, c'est bien ça ! Notre apprentissage, notre « conscientisation » passe par comprendre les causes et les effets qui nous font agir de telle ou telle manière (avec le survisme on comprend pourquoi on pleure, ou pourquoi on rit), et la philosophie surviste tend à apprendre à survivre quoi qu'il arrive. Car survivre reste le seul et unique but de tous nos gestes. Même dans « apprendre à se servir d'une fourchette » car la survie d'un humain est en grande partie dans l'acceptation de sa personne par les autres, or respecter les normes de convenance « se servir d'une fourchette » est un facteur d'acceptation. (Il y a également d'autres paramètres comme « l'hygiène » de ne pas manger avec des doigts, etc.) Mais ce paramètre sociétal peut évidemment changer lorsqu'on change de société ! Dans les sociétés qui n'utilisent pas de fourchette, comme en Asie avec les baguettes, ou dans d'autres sociétés où on mange avec les mains sans que cela pose un problème). Par conséquent, pleurer, c'est à dire plier légèrement sous le poids, c'est préférable à « faire le fier ». Ne pas faire ressortir ses émotions (pour des raisons de convenances ou d'ego démesuré), peut s'avérer être un danger car à force d'emmagasiner des émotions, notre mental peut finir par craquer d'un coup. Comme le chêne du poème de Lafontaine. Mais on n'est pas obligé de pleurer non plus ! Tout à fait. « Pleurer » face à la disparition d'une personne, que ce soit la disparition définitive d‘une existence (mort) ou lié à des sentiments qui n'existent plus (amour non mutuel), pleurer rester une « réaction nerveuse indiquant une survie menacée par l'événement ». Si l'individu a un certain apprentissage de la vie, qu'il arrive à comprendre parfaitement les causes et les effets qui ont mené à cet événement, s'il est conscient que la vie n'est qu'évolution, (donc changements), et que sa survie n'est pas réellement menacée gravement par l'événement, alors il sera triste, mais la réaction nerveuse des pleurs n'aura pas lieu car « le point de choc nerveux » n'est pas atteint. Donc, celui ou celle qui ne pleure pas face à un événement tragique, n'est pas forcément moins humain qu'une personne qui pleure. Tout a fait. Et c'est bien pour ça qu'établir une norme dans les attitudes humaines, un sorte de modèle « parfait » pour atteindre le stade de sur homme, est totalement idiot. Car il n'y a pas d'attitude meilleure qu'une autre. La différence entre une personne qui « assure mieux que l'autre » se fait seulement dans la conscience. Et il est évident qu'une personne qui se laisse envahir totalement par les émotions, sans comprendre comment naissent les émotions, sans savoir les laisser s'exprimer d'une manière naturelle, est beaucoup plus en « danger », en situation de faiblesse, qu'une personne qui comprend pleinement. Mais la personne qui se laisse envahir par ses émotions peut apprendre à tout moment comment naissent les émotions (voir « carte des sentiments » dans le livre « Psychologie et si on arrêtait les conneries ? » ou gratuitement sur le site internet http://www.survisme.info ). Tu as parlé d'exercices pour prendre conscience de l'ouïe, de la vue, et les autres sens ? Le toucher : la glace, ça peut brûler. Comprendre que la peau n'est qu'une interface, un moyen d'avoir des informations du monde extérieur, mais qu'avec cette interface on peut obtenir tout une palette d'information autant dans le mal être que dans le bien être. Comprendre que cette simple interface est l'aboutissement d'un système nerveux complexe, qui passe par tous nos organes intérieurs, et qu'en se faisant masser les plantes des pieds à certains endroits précis, on peut soulager des organes internes soumis à d'autres « influx nerveux » qui eux font du mal à l'organe en question. La philosophie surviste enseigne-t-elle ces massages ? Ha ha ! Non, absolument pas. Par contre, elle enseigne à ne pas avoir peur de « savoir », donc si tu veux apprendre à faire ces massages, bouge toi ! Renseigne toi. Ta vie dépend des autres mais également de tes propres décisions, alors agis, n'attends pas d'être forcée par tel ou tel élément. La survie passe par « prendre connaissance de toutes choses, sans limite ». Mais revenons aux sens et à leur « conscientisation ». L'odorat :
il est possible de faire une odeur de chocolat, sans la moindre goûte
de chocolat. A propos de nourriture, on a souvent plus envie de sucré que d'autres choses, pourquoi ? C'est à un neuro-biologiste qu'il faut poser la question ! La
préférence pour le sucré par rapport à l'amer,
est semble-t-il lié à une information « danger »
lié à l'amertume, car certains poisons sont amers. Mais
ce n'est qu'une possibilité d'explication. Et sur la tendance de l'humain (surtout des pays riches) à devenir gros ? Il
ne faut pas confondre l'obésité simple avec les troubles
du comportement alimentaire, ou troubles compulsifs alimentaires. Quand
il y a « compulsion » c'est à dire « besoin
incontrôlé », il y a maladie. Quand on devient
gros parce que notre régime alimentaire est déséquilibré,
alors il y a danger sur notre santé également, mais la
source peut être « un simple ennui profond »
et il faut « peu » pour reprendre le chemin de
l'équilibre alimentaire. Mais ne jamais perdre de vue que la nourriture est avant tout de l'énergie. Que cette énergie est stockée lorsqu'elle n'est pas dépensée par le corps et sa façon de vivre, que l'exercice physique dépense de l'énergie, mais que l'exercice mental dépense également de l'énergie ! Plus on se contente d'appuyer sur un bouton pour vivre, plus on a tendance à grossir ! Cette dernière phrase n'est-elle pas moralisatrice ? La morale, c'est dire « il faut faire ceci car c'est bien, il ne faut pas faire cela car c'est mal ». Or la phrase précédente ne dit pas « faites ceci ou faites cela », elle indique juste des faits. Après, que la connaissance de ces faits vous fasse réagir ou non, c'est à vous de voir. Et quoi qu'il en soit il n'y a pas de notion de bien ou mal dans ces propos, même s'il peut y avoir une pointe d'ironie. Et l'ironie aide à relativiser. Voilà. Chacun reste libre. Mais se plaindre ne sert à rien lorsqu'on est les seuls à prendre des décisions, ou à ne pas prendre de décision. Notre vie reste en très grande partie dans nos mains malgré l'influence du monde extérieur.
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