La gestion
des paradoxes

La philosophie d'un surviste.

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Intro
Le cercle des profs disparus.

C'est quoi le bonheur ?
Paradoxe : il est partout, mais insaisissable ?
Paradoxe : quête totalement personnelle mais impossible sans les autres.

Gérer la violence
Paradoxe : par la non-violence ou par une violence plus forte ?

L'être supérieur
Paradoxe : Etre supérieur, c'est être esclave

C'est écrit d'avance
Paradoxe : Le hasard du destin ou le destin du hasard ?

Le miroir
Paradoxe : je veux savoir ! Mais pas trop...

La conscience fait peur
Paradoxe : conscience = impuissance ou puissance ?

Je suis né mais je n'existe pas
Paradoxe : peut-on exister sans être ?

L'éducation
Paradoxe : Savoir que l'on ne sait pas.

 

Dialogue avec un clown
Paradoxe : sans la peur, le rire n'existerait pas

Dieu existe-t-il ? (la fin d'un vieux débat)
Paradoxe : dieu est partout et nulle part ?

Anti-dieu contre surviste.
Paradoxe : Annihiler la puissance de " l'idée dieu "
mais reconnaître que " l'idée dieu " est immortelle..

Le but de l'univers (la fin d'un autre vieux débat)
Paradoxe : l'univers bouge sans être vivant

La notion de justice
Paradoxe : pour bien voir, être aveugle

Contrer une manipulation
Paradoxe : savoir manipuler un manipulateur

Le but de ceux qui ont tout
Paradoxe : avoir tout pour s'ennuyer plus

Les sentiments
Paradoxe : les émotions sont du poison ou le nectar de la vie ?

Gérer la mort
Paradoxe : l'impensable doit être pensé

Pense à la virgule
Paradoxe : tout a une fin mais rien ne finit vraiment.

 

Intro

L'humain veut tout, mais en ayant tout, il finit par se lasser.
Alors comment gérer nos paradoxes ?
En comprenant comment fonctionne
la mécanique humaine.



Introduction :
Pour ceux qui aiment les précisions, différentes définitions et préambules.

Qu'est-ce que l'intelligence ?
Qu'est-ce qui reste vrai dans tout le bazar de notre monde ?
N'y a-t-il pas un ordre prioritaire quelque part ?
Qu'est-ce que le survisme ?
La philosophie surviste
Nuire aux sectes
La psychologie
Différence entre « penser mal » et « mal penser »
La philosophie
Pourquoi ce livre ?
Se regarder en face est-il possible ? (intro)
Conscience égal impuissance ou puissance ? (intro)

Le cercle des profs disparus.
___


Pour ceux qui aiment les précisions, différentes définitions et préambules.

Notre monde ne sera jamais davantage que ce que notre cerveau voudra bien en voir et comprendre.
Alors comment être sûr que l'on ne se trompe pas ? A-t-on le droit à l'erreur ? Comment gérer ses erreurs ?

Savoir que l'on ne sait rien (ou presque)



Qu'est ce que l'intelligence ?


Le cerveau humain est fait pour tisser des liens entre les éléments qui l'entourent. Le type de liens le plus répandu est celui de cause à effet.
Exemple : Le père et la mère sont la « cause » de l'existence de l'enfant.L'enfant est un « effet ».
Tout ce qui est présent autour de nous est un enchaînement extrêmement complexe de causes et d'effets multiples.
Exemple : pour me déplacer j'utilise une voiture. Mais...- avant de pouvoir utiliser cette voiture, il a fallu qu'une société commerciale imagine et construise cette voiture.- mais avant que cette société commerciale agisse, il a fallu que des inventeurs fassent des découvertes dans le domaine de la chimie, de la géologie, de la mécanique.- mais avant que ces inventeurs (ou découvreurs) établissent leur découverte, il a fallu qu'ils reçoivent une certaine éducation, un certain savoir.- mais avant que ce savoir soit transmis, il a fallu le collecter, l'enregistrer dans des livres.- mais avant que ces livres soient réalisés, il a fallu inventer l'imprimerie, l'écriture, etc.
Puis après l'utilisation d'une voiture, d'autres effets ont été générés :La pollution, le travail des réparateurs, des hôpitaux, celui des recycleurs, etc.
Tous ces enchaînements sont certes complexes, mais il ne faut pas se laisser submerger par ces complexités. En prenant son temps et en communiquant, on peut arriver à isoler chaque élément et à comprendre quelle est sa place dans l'ensemble. Le monde n'est qu'un immense ensemble complexe de choses très simples.
La connaissance de tous ces enchaînements de causes et d'effets s'appelle l'intelligence.Remarques : certaines personnes conçoivent l'intelligence comme une action et non comme une somme de savoir. Il est vrai que le savoir pour le savoir, (un livre posé dans une bibliothèque poussiéreuse) n'est pas en lui-même « intelligent ». Mais lorsque le mot intelligent est le qualificatif d'un raisonnement, (que ce raisonnement soit fait par une machine ou un être vivant), le mot « intelligent » se définit par la capacité d'analyser, de reconnaître, de comprendre, autrement dit, la capacité de maîtriser des chaînes de causes et d'effets. Un humain qui comprend une situation, mais qui ne réagit pas d'une manière ou d'une autre, peut être qualifié également de « non dégourdi », de « passif », etc. Mais « dégourdi, passif » sont des qualificatifs indépendants de « la compréhension ».
L'action, la réaction peuvent être empêchées par d'autres paramètres comme « la peur de ne pas avoir toutes les cartes en mains avant d'agir », par « le désir de laisser les autres se débrouiller », ou tout simplement par paresse.
Peut-on être intelligent et trouillard ou paresseux ? L'un n'empêche pas l'autre. L'intelligence n'est donc pas fonction d'une action, mais d'une connaissance correcte des éléments en présence.
Et les erreurs que l'on commet dans ces enchaînements de causes et d'effets s'appellent (désolé pour le langage non châtié) « la connerie ».

La connerie peut être volontaire, mais la plupart du temps elle est involontaire.

Dans ces conneries involontaires, il y a encore un autre stade de danger :
la connerie que l'on prend pour « vérité » et qui sert de base à l'organisation de notre vie.
Alors dans tout ce qui nous entoure, comment faire le tri entre « la connerie » et « l'intelligence » ?
Il faut déterminer où est la réalité en prenant en compte tous les avis possibles et différents.
Exemple : le climat de notre planète.
Certains scientifiques constatent que des glaciers fondent et en concluent que la planète se réchauffe.D'autres scientifiques constatent que certains glaciers dans les Alpes, ne fondent pas, mais augmentent de taille.
Quelle peut alors être la conclusion « intelligente » de la situation ? (c'est à dire, quelle peut être la conclusion la plus proche de la réalité, par delà les peurs, par delà les passions, par delà les luttes de pouvoir)
A l'échelle de la planète (en prenant la moyenne des températures sur tout le globe), la température augmente. Mais lorsque dans certains endroits la température augmente, certains courants climatiques se modifient, et génèrent des températures plus froides dans d'autres lieux.

Pour déterminer où est « la connerie », où sont « les erreurs » lorsque le sujet est un élément matériel (relevés de températures, glace ou eau présente ou non, etc) la présence effective ou non de cet élément matériel (chiffres, objets) permet de savoir où est la réalité.
Mais lorsqu'il s'agit de « valeurs d'importance » que chaque humain accorde à ces éléments physiques (exemple : un auto-radio est-il plus utile qu'un toit ouvrant, faut-il manger de la viande ou s'en priver, etc.) comment savoir « où est l'erreur » ?
La valeur que l'on accorde à tel ou tel élément est fonction du vécu de chacun, ainsi que d'autres éléments comme la génétique. 

Faut-il croire en dieu ?

Faut-il ne pas croire en dieu ?

Si nous sommes seuls sur un territoire, nous pouvons tout faire, tout penser. Mais nous ne sommes jamais vraiment seuls ! Nous sommes même de plus en plus nombreux sur la planète. Et notre vie dépend également de personnes à l'autre bout de la planète que nous ne connaissons même pas ! (surtout si ces personnes possèdent des armes capables de voyager par delà les océans).Où s'arrête la liberté de chacun ? Là où la liberté des autres commence ? Mais où est précisément la limite ? L'équilibre est-il possible ? L'équilibre est-il une fausse bonne solution ?
Et nos pensées, sont-elles si désorganisées que cela ?

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Qu'est-ce qui reste vrai dans tout le bazar de notre monde ?


Notre société est inondée sous les informations les plus diverses, elles sont souvent gravement déformées par leurs annonceurs, alors comment les digérer ? Ou comment gérer notre existence face à ces déferlantes ? Comment ne pas tomber dans l'excès inverse et voir du danger partout ?
Depuis toujours l'humain se pose des questions sur ses priorités.
Elles sont parfois d'ordre juridique, parfois morales, parfois religieuses, parfois sans « ordre apparent ». Sans oublier la principale priorité peut être : la priorité économique.Déjà au niveau d'un humain, il est difficile d'identifier correctement ses priorités, mais lorsqu'il s'agit de plusieurs humains, c'est à dire d'une société, identifier clairement les priorités devient quasiment impossible.
Pourtant, notre cerveau répond aux questions consciemment ou inconsciemment.

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N'y a-t-il pas un ordre prioritaire quelque part ?


Ce livre utilise différents dialogues, différentes situations, afin de « mettre à plat » les problèmes existentiels de l'humain, quel que soit son âge, son sexe, son origine sociale, sa couleur de peau, etc.Et en mettant à plat tous ces éléments, l'un d'eux apparaît comme dominant :la survie.
« Il était en pleine jungle, il a survécu aux bêtes venimeuses.Elle était dans sa chambre, elle a survécu à une explosion de gaz.Elle aimait « l'amour de sa vie » passionnément, ce dernier l'a quittée, elle n'a pas survécu.Il adorait la musique, on l'a privé de musique, il n'a pas pu supporter une telle vie. Sa survie passait par la musique. La sophistication de notre société nous fait souvent croire que nous sommes au dessus d'éléments simples, que nous ne sommes plus dépendants de « choses menaçant notre survie ». Or la notion de survie est beaucoup plus subtile qu'il n'y paraît. »

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Qu'est-ce que le survisme ?

Non, ce n'est pas un truc étrange et indéfinissable ou une secte. Mais le dire ne suffit pas, surtout dans un monde à tendance paranoïaque où toute chose nouvelle est « suspecte ».
Sans oublier que d'autres points de vue (psychanalytiques, mouvements obscurantistes, etc.) veulent faire taire « le survisme » car ce dernier nuit à leurs intérêts économiques, et ces « concurrents » n'hésitent pas à mentir. Pour que les choses soient limpides, voici la définition du survisme, puis celle de secte. A vous de comparer.
Le
survisme est le nom d'une approche de la psychologie humaine basée sur « la survie » :
Notre cerveau est un moyen d'analyser des informations. Ces informations sont de plusieurs sources : les 5 sens (vue, ouïe, odorat, toucher, goût) et le 6
ème sens (l'imaginaire).Selon l'approche du survisme, ces informations sont analysées suivant cet unique classement : assure ma survie / menace ma survie.
Un peu comme les « 0 » et les « 1 » de l'informatique, le courant passe, le courant ne passe pas. De cette base très primitive en apparence, on arrive à faire des choses extrêmement complexes.
Ce classement permanent que fait notre cerveau, permet à l'humain d'agir : « je fais ce qui assure ma survie, je ne fais pas ce qui n'assure pas ma survie ».JAMAIS l'humain ne pense autrement. Il fait absolument toujours ce qu'il croit être le meilleur pour sa survie.
Ainsi en connaissant cet « ordre de marche », on arrive à déterminer quels sont les éléments qu'un humain a pris en compte pour agir de telle ou telle manière. Ceci non dans un but de transformer l'humain en pantin, mais au contraire de le rendre conscient, de lui démontrer qu'il n'agit pas « par hasard », que lorsque notre voisin a un comportement apparemment illogique, finalement, son comportement est parfaitement compréhensible, que lorsqu'une personne a telle ou telle maladie mentale, c'est que telle et telle information dans son cerveau ont une valeur éloignée de la réalité, etc.
L'analyse de la cascade d'effets et de causes est lente à effectuée car il faut être prudent sur les éléments à prendre en compte, mais une aide nous est précieuse dans cette analyse :
Quel que soit l'humain, son sexe, sa couleur de peau, ses coutumes, lorsque des éléments identiques l'entourent, l'humain agira de la même façon, qu'il habite à New-York ou en Indonésie.

Comprendre que « tous nos actes sont liés à la survie » n'est pas une nouveauté en soi. Mais lorsqu'on va un peu plus loin, annoncer : « une personne se suicide parce que pour elle, sa survie passe par la mort », cela étonne. Et pourtant...
De même lorsqu'une personne rit de vous, le premier réflexe est de se sentir gêné, de se sentir en danger. Or lorsqu'on comprend les mécanismes du rire (le survisme aide à cette compréhension), on sait que le rire n'est que l'expression d'une peur chez celui qui rit.
Précision :
« La gestion des paradoxes » évoque et précise certains principes liés au survisme, mais le livre de référence décrivant le traitement de l'information par le cerveau est « Psychologie, et si on arrêtait les conneries ? », ISBN N° 2-9526280-0-9 aux éditions RJTP, disponible dans toutes les bonnes librairies et par internet.

Comment se situe le survisme parmi les Ecoles de psychologie :

Il faut savoir qu'en matière de psychologie, il y a deux approches « dominantes » en guerre l'une contre l'autre (en guerre pour des raisons de luttes d'influences dans les écoles et pour des raisons financières).

La première est « la psychanalyse Freudienne » et toutes les écoles issues de celle-ci (Lacan etc).

La deuxième est « les sciences cognitives » ou sciences du comportement.

La première cherche à analyser ce qui est dans la psyché mais selon des modèles de normalité contestés de par ses fondements mêmes, basés sur des légendes grecques. La notion de perversité y est omniprésente, or les notions de « bien et de mal » sont du ressort de la philosophie et non de la psychologie (voir plus bas les définitions).
La deuxième fait appel à l'observation des comportements mais généralement ne cherche pas à analyser le traitement de l'information dans le cerveau.

Le survisme se base sur les comportements pour comprendre quel est le cheminement de l'information dans le cerveau, pour analyser quelles informations dominantes sont présentes.
Comprendre cette approche sert à prendre conscience de ce que nous sommes.Et lorsqu'il y a maladie mentale (la maladie mentale étant lorsque le patient est éloigné de la réalité), cette approche est la plus efficace pour ne pas se perdre dans les mensonges. Cela se vérifie dans les cas les plus complexes comme l'anorexie, et les TCA (Troubles du Comportement Alimentaire).

Il faut préciser que le survisme n'est actuellement pas utilisé dans les secteurs médicaux pour la raison suivante :

Pour être reconnue, une approche doit être cliniquement expérimentée.
Mais pour être expérimentée, une approche doit être déjà reconnue comme valide.
Kafkaïen n'est-ce pas ?
Aucun organisme officiel n'est chargé d'expérimenter quoi que ce soit de manière systématique. Même le CRNS ou l'INSERM (en France) ne sont pas là pour répondre à cette demande. Leurs recherches se font au gré du bon vouloir des décideurs et des budgets accordés par les Politiques.
Qu'importe, le temps et les échecs des autres approches feront qu'un jour le survisme prendra sa place. Ne soyez pas les derniers à l'étudier !
Tout cela pour expliquer que le survisme n'est pas « un ramassis d'évidences » et qu'il est idiot d'à la fois se plaindre de « trop d'évidences, déjà connu », tout en ne comprenant pas que le rire est basé sur une peur relative (voir explication dans le chapitre spécial), que l'imaginaire est fondé sur un effet déjà présent mais mal raccordé à ses causes, etc.
(pour plus d'informations voir le site
www.survisme.info (site totalement gratuit))

Face à la présentation d'une approche nouvelle de la psychologie, certaines personnes méfiantes ont tendance à utiliser immédiatement les mots « attention, c'est sûrement une secte ». Il est bien pour notre survie d'être méfiant, mais il est également utile de savoir de quoi on parle avant d'utiliser la peur pour manipuler les autres ou soi-même.

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Nuire aux sectes.



Qu'est-ce qu'une secte :

ce terme est souvent employé à tord et à travers, et sa définition bouge avec le temps (les Chrétiens ont été considérés comme « une secte » au temps des romains). Alors où sont les limites vu que tout groupe d'individus peut être qualifié de « secte » ?
Une secte, c'est avant tout « un repli sur soi-même » ou seule compte la pensée unique d'un chef ou d'une hiérarchie. Mais cette définition pourrait faire passer tous les partis politiques pour des sectes... Un parti politique est-il une secte ?
Il est donc important de préciser que les membres des sectes utilisent la notion de dieu pour légitimer leur supériorité sur les autres.
Mais cette précision ne suffit pas car tous les religieux pourraient être qualifiés de « membres d'une secte ».Les dernières caractéristiques pour les sectes dangereuses, sont l'irrespect des libertés de l'individu :Un membre de secte n'est pas libre de communiquer avec qui il veut et quand il veut.Un membre de secte donne beaucoup d'argent pour « le fonctionnement de la secte. ».Un membre de secte doit obéir aveuglément.Un membre de secte ne mange pas correctement (en quantités suffisantes, des aliments variés) et ne dort pas 8 heures par jour.
Pourquoi les sectes empêchent-elles leurs membres de dormir tranquillement et suffisamment ? Pourquoi elles ne permettent pas de manger correctement ?
Parce que : SOMMEIL + BONNE ALIMENTATION = CERVEAU EN PLEINE CAPACITé de fonctionner.
Or la secte a besoin de robots, de moutons, pas d'humains avec un cerveau en état de comprendre.
Certains d'entre vous répondront : vu que la société nous pousse souvent à ne pas dormir correctement (programmes télés à toute heure de la nuit et du jour), à manger de façon chaotique (« une petite faim ? Manger ça tout de suite sans respecter d'horaire ! soyez libres ! »), à suivre le troupeau (« soyez à la mode ! »), à donner son argent par les impôts, sans oublier que nous ne sommes pas libres de communiquer avec qui on veut quand on veut, à cause de divers facteurs (coûts des communications, horaires d'ouverture, etc.) alors la société actuelle peut être qualifiée de secte !
Tout est relatif, mais ne pas oublier que :
Un membre de secte n'est jamais libre de communiquer avec qui il veut et quand il veut, quel que soit l'horaire.
Alors à vous de vous rendre libre de communiquer et d'échanger des savoirs quand bon vous semble.
Autre moyen de transformer un humain en mouton : l'obliger à réciter par cœur avec régularité (dans la journée ou dans la semaine) des phrases écrites par des chefs.
Ainsi, par la répétition continuelle, n'importe quel concept finit par passer dans l'inconscient de l'humain. Si on répète et fait répéter à un humain qu'il peut finir par s'envoler en battant très vite des bras, cet humain aura de plus en plus tendance à prendre cette affirmation pour un fait réel. Cet exemple peut paraître extrême et irréel, mais de nombreuses sectes (religieuses ou politiques) font croire à leurs membres grâce à la répétition continuelle, qu'ils sont des sur-hommes par rapport à d'autres. Le sont-ils ?
Le survisme est à l'opposé d'une approche sectaire car le survisme prône de penser par soi-même, de communiquer librement, d'échanger son savoir, de prendre soin de son sommeil et de son alimentation.
Les hiérarchies autoritaires qui transforment l'individu en mouton sont à rejeter.
Le survisme n'a pas de chef, n'est pas là pour vous dire quelles valeurs doivent être prioritaires. C'est à vous de comprendre, de vous assumer.
Le survisme n'est qu'un moyen de comprendre vos choix ou ceux des autres.

Certains lecteurs pourront dire « ce n'est qu'un ramassis d'évidence ». Que ces personnes n'oublient pas que d'une part, les « évidences » ne sont pas les mêmes pour tout le monde, et d'autre part que « les évidences sont relatives ».
Afin de compléter la définition des éléments en présence (d'appeler « un chat, un chat ») voici les définitions de « psychologie » et de « philosophie ». Ces deux étant trop souvent mélangées dans l'esprit humain, cela entraîne des interventionnismes qui n'ont pas lieu d'être.

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La psychologie

est la détermination des éléments (des informations) ainsi que leurs valeurs respectives, présents dans le cerveau. La psychologie décrit également les mécanismes liés aux interactions de ces éléments (exemple : pourquoi on a ri ? Comment naît l'imaginaire, )
La psychologie ne peut pas avoir de sémantique liée au « bien et au mal ». Pourquoi ?Parce la psychologie s'occupe de la logique des interactions de valeurs, d'expliquer pourquoi une personne agit de telle ou telle manière. Juger de la présence de telle ou telle information dans le cerveau, est du domaine de la psychologie.Juger du bien fondé de ces présences (exemple : « penser ça c'est bien, penser cela est mal ») ce n'est plus du domaine de la psychologie mais de la morale.

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Différence entre « penser mal » et « mal penser »
(équivaut à la différence entre « avoir le mal en soi » et « commettre une erreur de compréhension »)

« Penser cela est mal » ce n'est pas comme dire : « cet élément dans ta tête a une valeur incorrecte (exemple : tu crois que le soleil tourne autour de la terre, c'est faux) ».Emettre un jugement de valeurs, (exemple : « si tu es jeune et que tu laisses ta place assise à une personne âgée, c'est bien ») est une façon d'organiser la vie en société. Cette organisation est utile à notre survie car elle permet de comprendre que le monde ne se limite pas à notre petite personne, et qu'en pensant aux autres, on permet un respect mutuel des caractéristiques de chacun. Mais ce jugement de valeur trouve rapidement sa limite si la morale devient « tout est dû aux générations plus âgées », car dans ce cas, la jeunesse écrasée (survie non assurée) ne pensera qu'à une chose : échapper aux règles. Et au lieu d'organiser la société, la « morale » n'aura fait que créer des tensions et des bases à des mouvements violents et destructeurs.
Le jugement de valeur se fait dans un autre domaine que la psychologie : la philosophie.

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La philosophie

est la détermination des éléments prioritaires qui organisent notre vie ou celle d'autres individus. Ces valeurs prioritaires n'ont pas à être prouvées comme étant supérieures à celles du voisin : une personne qui aime la couleur verte plus que la couleur bleue ne peut pas prouver que son choix est meilleur que l'autre. C'est un choix, c'est tout.
Exemple pour aider à comprendre la différence entre psychologie et philosophie :Notre tête est comme une grosse poignée de billes. Il y a des billes en terre cuite, des billes en verre de différentes couleurs, de différentes grosseurs. (Les billes symbolisent les informations présentes dans notre cerveau, informations plus ou moins fragiles, plus ou moins importantes (que l'on utilise souvent ou pas)).Les informations se touchent entre elles, comme les billes dans un sac.
La psychologie, c'est un moyen d'identifier quelles billes sont en terre ou en verre, leur place, leur importance.
De comprendre la mécanique : que lorsqu'on déplace une bille d'autres prennent leur place. La psychologie est un moyen de faire une photo de ce sac.
La philosophie, c'est dire : ceci est mieux que cela, il faut faire ceci ou faire cela.La bille en verre aux couleurs bleues est plus jolie donc elle doit grossir pour qu'on la voit plus que les autres. (Exemple : faire grossir l'information « je suis une personne importante » en achetant un bien matériel (écran plat aux dimensions gigantesques) que peu de personnes ont).

La psychologie, c'est dire : « lorsqu'il y a telle information dans sa tête, avec telle valeur, et aussi telle information avec telle valeur, alors il y aura telle réaction. Pour se soigner (pour avoir une autre réaction) il faut modifier la valeur que l'on donne à l'une des valeurs car cette dernière n'est pas réelle. »

La morale, c'est dire : « il faut faire cela pour être « dans le bien » il ne faut pas faire cela sinon on est « dans le mal ». Exemple : avoir des rapports sexuels doit se faire uniquement dans les liens sacrés du mariage : ça, c'est le bien. Avoir des rapports sexuels sans être mariés, ça c'est le mal.
Pourquoi la philosophie religieuse a situé « le sexe hors mariage » comme étant « nuisible à la survie ? »
Pour différentes raisons : parce que les religieux aiment contrôler ce que font les autres, et le mariage est une manière d'autoriser tel comportement pour telles personnes.
Parce que la transmission de maladies sexuellement transmissibles se fait très facilement lorsque les humains ont des partenaires multiples.
Parce que la conséquence d'un acte sexuel peut être la naissance d'un enfant, et que cet enfant doit pour sa survie, être entouré d'un environnement stable.
Parce que le désir sexuel est un désir puissant qui doit absolument être maîtrisé. Etc.
Ces valeurs religieuses, on peut les trouver « bien » ou « mal », autrement dit, estimer qu'elles assurent notre survie, ou qu'elles ne l'assurent pas. Mais un même comportement religieux peut autant « assurer notre survie », que la menacer.
Exemple : une personne qui n'est pas satisfaite sexuellement à qui on interdit d'aller voir ailleurs, peut préférer utiliser la violence plutôt qu'aller voir ailleurs afin de trouver d'autres principes lui permettant de se sentir mieux.
Autrement dit, en respectant une valeur qui est sensée « assurer notre survie », on peut arriver au résultat inverse : la destruction.
Voilà pourquoi le survisme ne s'occupe pas de dire « il faut faire ceci ou cela pour assurer sa survie », car tous les chemins peuvent être bons ET mauvais. Le survisme ne s'occupe que d'établir les relations cause à effets entre « la présence d'informations dans notre cerveau, et le comportement qu'elles engendrent. »

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Pourquoi ce livre


Le Survisme est une approche psychologique, alors pourquoi faire un livre sur « la philosophie d'un surviste » ? N'est-ce pas antinomique puisque le survisme prend une photo sans juger, or la philosophie est sensée déterminer « ce qui est bien, ce qui est mal » ?

La remarque est importante car l'hésitation à écrire ce livre a été longue.
Deux éléments ont été déclencheurs de l'écriture :

1 - La psychologie est une mécanique, et même si la sémantique utilisée par le survisme est simple, avec des mots compréhensibles par tous, cette notion de mécanique est pour certaines personnes une barrière virtuelle qui les empêche de comprendre le survisme.La forme « philosophique » étant plus un dialogue (voir les chapitres suivants), elle rend la compréhension du survisme plus accessible.

2 - La société actuelle (des années 2000) semble en perte totale de repères de fond. Cette perte de repère amène soit à un refuge dans la culture des apparences, soit dans un retour de l'obscurantisme (obscurantisme = répondre aux questions sans réponse, par une réponse unique qui ne doit pas être mise en doute).On atteint le sommet de l'obscurantisme lorsque la notion de « spirituel » (le spirituel existe uniquement avec la présence d'un cerveau), fait croire qu'il ne faut pas utiliser son cerveau.

Il existe de très très nombreuses philosophies (arts de vivre) dans notre monde. D'ailleurs, chacun doit avoir SA philosophie de vie.

La philosophie d'un surviste, c'est une philosophie « cool » qui peut se résumer par « tous les chemins peuvent mener à la survie. Donc établir une liste de « choses interdites » ou « choses à faire parce qu'elle apporte le paradis ou le bonheur » n'est absolument pas inutile.La philosophie d'un surviste est une recette pour cultiver le doute (car remettre en cause ses certitudes est un important facteur de survie), sans pour autant se noyer dans les doutes (car c'est la connaissance des faits, la compréhension des argumentaires qui permet de se construire un esprit fort, équilibré.)
Et cette « recette » qu'est « la philosophie d'un surviste », cette prise de conscience, commence par : se voir en face.
Mais « voir les éléments qu'on a dans la tête » est-il facile ?A-t-on envie de comprendre ce que nous sommes, sans nous mentir, sans nous auto-manipuler ?

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Se regarder en face, est-ce possible ?


En général, la réponse est non.« je suis très bien comme ça, inutile de chercher plus loin ! »
Il ne faut pas voir là un nombrilisme exacerbé, simplement une résistance naturelle face un danger. Quel danger ?Il y a plusieurs éléments qui gênent notre remise en question :
1 : notre flemme.
Réfléchir demande un effort, se poser des questions sur soi est un effort, surtout lorsqu'on essaye de prendre conscience des suites de causes et d'effets qui interviennent dans telle ou telle situation passée ou présente. Notre survie passe par l'économie de l'effort. (Précision : cet économie d'effort est présente chez tout humain, mais lorsque la valeur « effort » est associée à « valorisation de notre existence », alors faire des efforts n'est plus inutile ou dangereux).
2 : la peur :
Quand on cherche, on trouve. Et que trouve-t-on lorsqu'on cherche dans « l'âme humaine » ?Des choses que l'on regrette d'avoir fait ou de ne pas avoir fait, des désirs que l'on ne comprend pas ou que l'on n'assume pas parce que notre société, la morale, ou d'autres éléments nous qualifieraient de « pas bien ».
La peur peut être recherchée (que ce soit des montagnes russes, de l'alpinisme, des films d'horreur etc), mais cette peur là reste un « danger maîtrisable ». Les montagnes russes sont sûres, l'alpiniste soigne son matériel, et les films d'horreur ont un cadre de « divertissement ».
Ce que l'on a à l'intérieur, on s'en fait souvent des montagnes, ou ne connaissant pas bien ces zones d'ombres, on les imagine facilement prendre de l'importance si on fait attention à elles. Cette dernière idée (réfléchir = danger) n'est pas à négliger, car réfléchir à un problème dans de mauvaises conditions (conditions d'urgence, ou/et ne pas dormir assez, ne pas manger correctement de façon équilibrée et suffisante, ou réfléchir uniquement dans son coin, isolé (communication mauvaise, une seule source d'information (soi ou un groupe homogène) peut entraîner « l'envie de ne pas réfléchir, car cela ne m'apporte rien de bon (n'assure pas ma survie) »
3 : la résignation.
Cette résignation à se dire « les choses sont comme elles sont et je n'ai pas à chercher à comprendre » peut sembler être une forme de modestie : dire que les choses dépendent d'un élément plus puissant que moi. D'un côté, il est vrai que « se prendre pour le centre du monde » est un mensonge. Nous sommes soumis à des éléments plus forts que nous (exemple, la volonté humaine ne peut pas grand chose lorsqu'on est pris dans une tempête).D'un autre côté, cette « modestie » est fondée principalement sur les deux éléments précités, à savoir : la flemme et la peur. Flemme en croyant la tâche impossible à réaliser, seulement réservée à des sur-êtres, et peur, peur d'aller voir ce qui est « interdit de savoir, interdit de comprendre », parce que comprendre nous mets dans un stade de « conscience », donc, de « responsabilité ». Or, on peut vouloir fuir les responsabilités.

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Paradoxe : conscience = impuissance ou puissance ?



Sur un plan philosophique, la conscience n'apporte souvent que la frustration de son impuissance : alors pourquoi vouloir être conscient ?
On a beau comprendre une suite d'évènements, les interactions en présence, changer les choses est-il pour autant toujours possible ?
Oui, à deux conditions :
Ne pas croire qu'il suffit d'appuyer sur un bouton comme avec la télécommande de la télé, pour que les choses changent, autrement dit, il faut savoir apprécier le temps qui passe.
Ne pas se prendre pour un sur-être parce que l'on comprend mieux les choses que d'autres, autrement dit, rester humble et ne pas oublier qu'un seul cerveau humain n'a pas la capacité de tout comprendre dans tous les domaines, que plusieurs cerveaux valent mieux qu'un.

A ce propos d' « apprendre sans limite », la conscience fait peur. Parfois, on préfère « ne pas savoir »...Pourquoi ? est-ce dangereux d'agir ainsi ? Comment faire autrement ?

Il existe plusieurs raisons pour laquelle on ne veut pas « être pleinement conscient » des éléments qui nous entourent. L'une d'elle se résume par la phrase :

La conscience n'apporte souvent que la frustration de son impuissance.

Parfois on a beau savoir qu'un météorite arrive, connaître sa grosseur, sa vitesse, sa composition, n'empêchera pas de se faire écraser comme des moustiques si ce météorite entre en collision avec la terre. Et le fait de « savoir » ce futur angoissant pose la question « est-ce que je ne serais pas plus heureux si je ne savais pas ? »
C'est bien résumé.
Alors ?
Alors il ne faut pas oublier 2 choses : La première, c'est qu'un décalage entre les informations présentes dans un cerveau (informations sensées être le reflet de notre univers extérieur) et la réalité de ce qu'est le monde, reste et restera une « erreur ». Et cette erreur, en terme psychologique, ça s'appelle la souffrance. Et plus on est en décalage avec la réalité, plus on est « malade ».
La deuxième implication est une conséquence de la première. Si on croit que notre cerveau est le centre du monde, que s'il « veut » alors les choses doivent être « comme il veut », il ne faut pas s'étonner qu'il n'y ait en finalité aucune harmonie.Les forces du cerveau ont leur limite.
Donc, « la conscience n'apporte souvent que la frustration de son impuissance » quand sont associées les informations « conscience des causes et des effets », et « je veux, donc ce sera ».
Dans le cas où la conscience est associée à « je suis humble : je fais de mon mieux mais ne m'appelle pas ATLAS soutenant l'univers », il y a beaucoup moins de frustration.

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Dialogues constructifs et sans tabous.



Le cercle des profs disparus.


« 
Pourquoi êtes vous sur terre ? » demande un prof à sa classe.

- Parce que si j'étais en l'air, je tomberais !

- Pour emmerder les profs !

- Pour gagner plein de tunes !

- Pour avoir du plaisir ! Beaucoup de plaisir !

- De la jouissance tu veux dire ?!

- Ha ha ah

Est-ce tout ?

- On est sur terre par la volonté de dieu.

- Mais oui c'est ça ! Et les milliards d'années d'évolution tu en fais quoi ?

- Elle n'explique pas le début ! Comment est née l'évolution ?!

- Par le big bang !

- Mais ce big bang, qui te dit qu'il n'a pas été fait par dieu ?

- Et dieu alors ? Qui l'a fait ? Il s'est créé tout seul ? T'en sais rien ! Alors arrête de dire des conneries !

Ho la ! On se calme ! Chacun a le droit de penser ce qu'il veut, pas la peine d'en venir aux insultes.

- Et les extrémistes religieux ? Vous croyez qu'ils laissent dire ce que l'on veut ?!

Les extrémistes quels qu'ils soient, ne laissent pas les autres s'exprimer.
Personne n'a le monopole.
Mais revenons au sujet : « c'est quoi la vie ? »


- La vie c'est une lutte entre les extrémistes, avec nous au milieu ! Et les extrémistes nous cassent les couilles ! Ras le bol !

Donc la vie se résume à une lutte ?

- Oh hé la lutte finale on sait ce que ça a donné ! La lutte des « classes » c'est une utopie !

- Et les castes en Inde alors ?! ça existe toujours et ce n'est pas près de s'arrêter ! c'est une réalité ça !

- Mais une lutte n'est pas forcément liée à un groupe ! Moi je lutte contre le bocal de cornichon qui ne s'ouvre pas, et bien c'est une lutte avec le couvercle !(rire des autres élèves)

Ton exemple est humoristique, mais il y a du fond quand même.Car cette lutte pour obtenir un cornichon, est motivée par quoi ?

- Par ma faim.

- Ou par ta gourmandise !(rires)

Et si tu n'obtiens pas le cornichon ? Que deviens-tu ?

Je suis mort !(rires)

Tu as donc agit quelque part... pour ta survie ?

- C'est un peur fort comme terme ! Je n'allais pas mourir de ne pas obtenir ces cornichons !

Parce que tu n'étais pas dans un désert seul avec tes cornichons dans le bocal, mais quand tu étais dans ta cuisine, le bocal dans les mains, n'étais-tu pas dans un désert avec cette unique pensée : « J'ai besoin de ces CORNICHONS ! » ?

- Oui mais ce n'était pas vital pour lui.

- Ben si, je les voulais vraiment ! Mais vital...

- Ce n'est pas Bouddha qui disait qu'il fallait chasser ses désirs pour vivre librement ?

Il disait un truc de ce genre. Pour lui, vivre, ça passait par une certaine approche de la vie.Mais connaissez-vous la vie de Bouddha ?

-Vous allez faire de la pub pour le bouddhisme ?

Il n'est pas question de dire « suivez tel ou tel exemple », il est question de voir les différentes façon d'agir, pour mieux comprendre comment nous, on agit.

- C'était un riche, un roi !

- N'importe quoi il était pauvre !

Dans sa jeunesse il était immensément riche, puis il a décidé ensuite de vivre dans la pauvreté totale. Alors pour certains d'entre vous dont la principale occupation est d'avoir « de la tune », comment comprenez-vous cela ?

- C'était un malade ! Moi je n'aurais jamais fait ça !- Si vous espérez qu'on va faire comme lui, vous vous fourrez le doigt dans l'œil !- Il pouvait peut être se le permettre d'être pauvre ?! il n'avait peut être pas d'enfant à charge ou n'était pas marié !

Si, il l'était et avait un fils.

- Il ne devait pas beaucoup les aimer pour les quitter !

Sa priorité n'était pas celle là. Cet homme avait tout, et il est parti. Alors selon-vous, quelle était sa motivation ?

- Il s'est peut être passé un événement dans sa vie juste avant qu'il parte !

Effectivement. Il a été confronté à la mort, à la misère, aux souffrances des autres. Et ça l'a touché.

- Si c'était un mec riche, il aurait dû donner son fric aux miséreux ! ça aurait été plus cool que de se barrer !- Oui mais après avoir donné tout son fric, il aurait fait quoi ?

C'est peut être un problème ! Même s'il avait donné tout son argent, cela n'aurait pas suffit à amoindrir la misère humaine, et ça, il devait le savoir. Alors que faire ? Qu'auriez vous fait à sa place ?

- J'en aurais rien eu à faire des pauvres !(rires)

- Peut-être qu'il voulait chercher à contrer la misère mentale ? Et cette misère ne se contre pas en donnant de l'argent ?!

Qui sait ? Peut-être que sa motivation était là !Peut-être qu'il a cherché la plénitude ailleurs que dans les richesses qu'il possédait !

- C'est débile ! Quand on est riche et qu'on a tout, et bien on nage dans la plénitude !

- N'importe quoi ! si c'était le cas, il n'y aurait pas de riches qui se suicideraient !

- T'en connais beaucoup toi, des riches qui se suicident ?

- Comment tu veux que je sache ? Je ne connais aucun « riche » !(rires)

- Ouais mais y'en a beaucoup qui se droguent, et on ne se drogue pas quand on est en paix et qu'on se sent bien ! On a pas besoin de ça !

Alors, pour être heureux, il faut être riche ? Pauvre ? Aisé ?

- Il faut être aisé ! Avoir de quoi se payer ce qu'on veut, mais pas trop, pour continuer à avoir du désir et des choses inaccessibles ! Comme ça, ça motive à avancer !

- Mais Arrête de faire ton philosophe ! Avancer vers quoi ?

C'est vrai ça ! Avancer vers quoi ? Vers le futur ? Vers le bonheur ?
Le bonheur ça doit être une carotte en permanence devant soi ? Un truc que l'on rattrape de temps en temps, puis « hop ! » ça disparaît ?


...

- Le bonheur, ce n'est pas comme la plénitude !

- Mais si c'est pareil !

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