|
Le Miroir Paradoxe : je veux savoir ! Mais pas trop...
- « Miroir, mon beau miroir : qui est la plus belle de la contrée ? » .- « Ben heu... C'est à dire que vous n'êtes pas horrible, loin de là, mais vous n'êtes pas vraiment parfaite, seulement, si je vous le dis, vous n'allez pas aimer et reléguer le miroir que je suis, dans la cave ou le grenier... Alors... Que dois-je dire... ? » Face
à un problème, on devrait chercher la solution d'une façon
neutre, sans à priori. Pourquoi est-ce que l'on cherche cette solution à portée de main, là où on croit la trouver ? Parce qu'il nous paraît moins dangereux de chercher dans une pièce de notre maison plutôt que dans une pièce d'un grand manoir inconnu et parce qu'il est moins fatiguant (intellectuellement) d'aller chercher dans une pièce sans sortir de chez soi, plutôt qu'aller dans un lieu plus éloigné. La
survie est et reste l'organisateur de tous nos comportements et pensées. Les
« téméraires » n'ont pas les mêmes
valeurs prioritaires que les « peureux ». Mais
que l'on soit téméraire ou peureux, on atteint toujours
à un moment la limite où on se dit : C'est la même chose lorsqu'on nous dit quelque chose que l'on n'a pas envie d'entendre. Doit-on
se forcer à écouter ? Doit-on se mettre en danger ? Comment
faire pour avoir le beurre et l'argent du beurre ? L'équilibre entre « se mettre en danger » et « rester protégé » Puisque
des informations nouvelles sont toujours bonnes à prendre pour
notre survie (le manque de connaissances nuit pour prendre les bonnes
décisions), Concrètement, comment faire ? Prenons deux exemples de sujets qui fâchent, soit en famille soit entre amis : 1 - Dieu 2 - La politique Je
veux savoir (mais pas trop) ce que pense mon voisin de table. En dédramatisant. Ha ! Facile à dire... Car apparemment le sujet tient à cœur des deux côtés. Comment ne pas en venir aux mains sans pour autant que l'un au moins s'écrase, tout en confrontant des idées ? Notre
ego semble menacé par le discours de l'autre. Mais l'est-il vraiment ? Mais
il y a plusieurs manières de réagir face aux mensonges.
S'emporter ne sert à rien. « Au
fait, pourquoi l'ai-je traité d'imbécile ? Parce
qu'il se trompe ? Il a le droit de se tromper ! En général oui. Mais là, on discute d'un sujet philosophique (car « dieu » et « la politique » sont des sujets dont la valeur ne tient qu'à l'individu qui en parle...) Il ne m'appartient donc pas de lui interdire son choix de valeur. S'il a envie d'accorder énormément d'importance à tel ou tel élément, à telle ou telle information... Pourquoi pas ? Après tout, le monde est tel que notre cerveau l'imagine. Mais
une fois de plus, tout n'est qu'équilibre : accorder systématiquement
plus d'importance à ce que dit « l'autre »
ou à l'opposé accorder systématiquement plus d'importance
à ce que l'on pense (privilégiant notre ego), c'est une
erreur. Seule la « chasse à la réalité »,
seule la volonté de vouloir connaître ce qui est réel
peut nous aider à trouver un équilibre serein. « Miroir, mon beau miroir, montre moi toutes les facettes d'un objet, d'une situation, d'un être vivant, cela afin d'augmenter mes chances de ne pas me tromper.
|
Téléchargez gratuitement ce livre numérique en format PDF ! Vous pouvez également
le visionner directement |
||