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Anti-dieu contre surviste Paradoxe
: Annihiler la puissance de « l'idée dieu »
Discussion entre un anti-religieux et un philosophe surviste.
Le « croyant en dieu » est-il considéré comme « un être inférieur » par la philosophie surviste ? Croire n'est pas forcément une preuve de faiblesse. Croire
que l'on est « dans l'harmonie absolu » aide à
déplacer des montagnes. Ce que l'on qualifie d'harmonie absolue
peut être basé sur du « n'importe quoi »,
il n'empêche, vous aurez déplacé des montagnes tout
de même. Mais quand on se trompe on est « inférieur » par rapport à une personne qui elle ne se trompe pas. Personnellement, je préfère une personne qui croit en un dieu, qui fait le bien autour d'elle, plutôt qu'une personne qui ne croit pas en dieu et qui n'a rien à faire de ses congénères. Toutes les personnes qui ne croient pas en dieu ne sont pas indifférentes au reste de l'humanité ! Bien au contraire ! Oui, à l'inverse de ce que j'ai dit précédemment, il existe aussi des gens qui ne croient pas du tout en dieu, et qui n'ont jamais fait de mal à quiconque, alors que bon nombre de religieux extrémistes ont du sang sur les mains. Alors, vous dites tout et son contraire ? On est bien avancé ! Vous
recherchez une forme d'absolu qui n'a rien avoir avec l'absolu réel ! Comprendre pourquoi certaines personnes ont besoin de croire en dieu, comprendre comment se font les liaisons entres les informations dans les cerveaux de ces personnes. Comprendre pourquoi d'autres individus n'ont pas besoin de dieu pour vivre. Comprendre quelles valeurs ont certaines informations dans leur cerveau, qui les amènent à conclure que dieu est une non-réponse. Mais tout de même : les non-croyants savent qu'il suffit de remplacer le mot « dieu » par les mots « père noël » pour comprendre que « si le père noël a créé le monde », on n'est pas plus avancé. Que « le père noël m'offrira un beau cadeau, la vie éternelle, seulement si je suis sage » ça tient du conte de fées ! Une personne qui base sa vie, toutes ses questions sans réponse, sur dieu, est une personne mentalement faible ! Si une personne croit en dieu, croit en son statut de martyre et vient se faire exploser au milieu d'autres personnes, est-ce que ce croyant est si « faible que ça » ? C'est un malade mental ! La maladie mentale, c'est lorsqu'on est en décalage avec la réalité. Alors vous pensez que « son paradis promis s'il se sacrifie en tuant d'autres personnes » est totalement irréel ? Evidemment ! Mais cette maladie mentale ne lui donne-t-elle pas plus de courage à se sacrifier pour une cause qui lui paraît juste ? Sûrement. Mais vous êtes en train de défendre l'idée que « se faire exploser » est une bonne chose ? Non.
Contrairement à vous, je n'ai pas oublié la phrase de
départ : Je préfère un être qui ne croit pas en cette idée de dieu, qui ne se « leurre pas volontairement », mais qui pour autant sait bien que la mort fait partie de la vie et qui continue à célébrer la vie, sa multiplicité, sa richesse, sans fonder sa vie sur son nombrilisme. Tout le monde n'est pas capable de supporter la mort en trouvant un tel équilibre. C'est une question d'éducation ! Quand je vois des croyants pleurer la mort de quelqu'un alors que cette personne est sensée aller au paradis, rejoindre dieu, j'ai du mal à comprendre ! Elles seraient tristes parce que l'être qui est parti n'aura plus à souffrir et vivra éternellement ? Non, hypocrisie ! Elles sont tristes parce qu'elles sont égoïstes, tristes parce qu'elles pensent à leur survie qui leur semble menacée par la perte du décédé ! Votre
dernière phrase est juste. On pleure la mort de quelqu'un qui
nous est cher parce qu'on se sent menacé par cette perte. Le risque de quoi ? Le risque de voir des gens qui se comporteraient mal parce que de toutes manières ils ne seraient pas punis, puisqu'après la mort, il n'y aurait pas de jugement, il y aurait... Rien. Mais
c'est un argument de religieux ça ! Mais c'est un problème d'éducation. D'avoir accès à ce savoir. Or sur notre planète, le niveau d'éducation est très bas, et finalement, croire en dieu est peut être « un moindre mal ». Bon
alors je reviens à ma phrase de départ : Oui. Mais
il ne faut jamais perdre de vue que cette faiblesse est « relative ».
Qu'il y aura des « pourquoi ? » auxquels
on n'aura pas de réponse, et que ce manque de réponse
peut former une faiblesse mentale, un manque de confiance, des peurs
latentes, bien plus dangereuses pour la survie, que celle de croire
au père noël. Et là, vous allez me sortir que les simples d'esprit sont les plus heureux ? Non, je ne ferai pas ce raccourci là non plus. Je
veux simplement que vous preniez conscience que ce n'est pas en décrétant
que telle ou telle croyance est du vent, que pour autant tu augmentes
les capacités de survie. Vous défendez votre propre survie
parce que les paramètres dans votre tête font qu'à
vos yeux « dieu » est un paramètre instable
dans la tête des autres, et que ces autres vous menacent par leurs
croyances. L'URSS a décrété que dieu n'existait pas, mais c'était une connerie de faire une chose pareille. Evidemment, elle le faisait d'abord pour éliminer le pouvoir des religions qui était un contre pouvoir aux dirigeants du régime totalitaire communiste. Mais l'important n'est pas de statuer sur « faut-il croire » ou « faut-il ne pas croire ». L'important
est une fois de plus la conscience. La conscience du pourquoi et du
comment de tel comportement, ou du comportement inverse. Comprendre
quels facteurs entrent davantage en jeux dans la tête d'une tiers
personne que dans la sienne, ou inversement.
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