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Dieu existe-t-il ? (la
fin d'un vieux débat) Et dieu ? il existe ?Des milliers d'années à se battre pour défendre ses idées sur dieu... Mais maintenant c'est fini. C'est fini ? Vous n'êtes pas un peu utopiste ? A vous de voir si la démonstration suivante ne clot pas définitivement le débat. Alors : dieu existe-t-il ? La philosophie survisme explique pourquoi dieu existe, à partir de quand il naît, mais ne dit pas « il faut croire en dieu » ou « il ne faut pas croire en dieu ». Ce n'est pas ma question ! Une idée, pour qu'elle existe, il suffit de l'exprimer. Que cette expression passe par un livre, ou une pensée consciente. Par
conséquent, « dieu existe-t-il » a une
réponse évidente : Mais ça ne répond pas à « est-ce que dieu existe ? » ! Si. Mais physiquement, existe-t-il ? Non.
Pour l'instant, personne n'a physiquement la preuve que dieu existe
physiquement. Si j'annonce que les haricots verts mangent des radiateurs en fonte, ce sera une idée (totalement loufoque, mais ce sera une idée et elle existe puisque je l'ai exprimée). Je peux faire une statue avec des haricots verts qui mangent des radiateurs, je peux même faire des films en 3D qui montrent que ça peut exister, mais toutes ces transpositions physiques ne seront jamais plus qu'une transposition dans le réel d'une idée et non la réalité. Pourtant certaines personnes disent que dieu est physiquement présent en toute chose, donc que dieu existe physiquement. Là, on touche à la sémantique du langage humain : Lorsqu'on parle d'une chose, que ce soit d'une idée purement issue de l'esprit, ou d'une chose concrète, on peut la définir. Exemple, une balle de tennis. Tous les humains se sont mis d'accord pour dire qu'une balle de tennis a une forme ronde, avec une surface poilue et dont on voir les traits de fabrication. Lorsqu'on veut définir dieu, là, on se retrouve face à un problème. Non pas parce que c'est une idée et qu'une idée n'est pas définissable (on peut définir par exemple, que l'idée de voler dans les airs c'est avoir une fusée accrochée dans le dos), mais parce l'idée de dieu n'a pas de « définition », n'a pas de contour précis. Si dieu est « tout » alors il est impossible de le définir. Mais s'il est impossible à définir, alors comment en parler avec certitude ? C'est parfois une sensation profonde ! Définissez comment nait une sensation dans le cerveau humain, définissez vos sensations. On peut arrêter son raisonnement à « des sensations », laisser ses sensations dans le domaine de l'inconscient, mais même des sensations ne sont pas « magiques ». Elles sont explicables par des éléments objectifs. Pas besoin de le définir avec certitude, dieu est là pour expliquer les choses qui existent. C'est un premier pas en effet pour expliquer les choses qui existent. Mais le second pas équivaut à tomber dans le vide. Pardon ? Je vais prendre l'un des principes lié à l'idée de dieu : le père créateur. Le cerveau humain a besoin de créer des chaînes de causes et d'effets. En permanence il relie les informations entre elles. Or, dans un certain nombre de cas, il ne comprend pas « la cause » d'un effet. Exemple ? Exemple : la création de l'univers. Pour
l'instant, il y a des théories mais pas de certitudes. Certains
humains se contentent de ces théories, mais d'autres pas. Il
leur faut une cause « sûre ». Et alors ? Et
alors ? Quelle est la cause de « l'effet père
créateur » ? Il s'est créé tout seul ! Peut-être,
mais dans l'univers, on a aucun exemple d'élément qui
se crée tout seul. Ça n'existe pas pour l'instant. Mais l'univers avec le big bang, on n'est pas plus avancé vu qu'on ne sait pas comment s'est fait l'étincelle ! Et même pour avoir une étincelle, il fallait un « truc » avant ! Alors pourquoi pas dieu ? C'est
une idée. Mais cette idée n'explique pas mieux d'où
vient dieu qui aurait fait cette étincelle. Et le survisme répond à cette grande question : « d'où vient Dieu » ? Oui. Ha ! Mais c'est un blasphème ! Une hérésie ! Une honte ! Si tu veux « juger » selon le bien et le mal, tu es libre de le faire, mais attend au moins de connaître les explications. Non ? Non ! Mais le mystère est fait pour faire peur, pour manipuler. L'humain a des capacités pour comprendre ! L'humain serait-il un animal sans cervelle qui doit rester ignorant ? ... Dieu
est caractérisé par une puissance plus grande que l'humain
« normal ». Donc dieu est bien définissable ! Tout à l'heure vous disiez le contraire ! Non. Ces 3 caractéristiques définissent la création d'une information, et ce n'est pas la même chose que de définir une idée, de définir la nature d'une idée ! Je ne comprends pas la différence ! Un
enfant, sa nature se définit (dans la normalité) par des
bras, des jambes, des yeux, un cœur, une taille, (nature physique),
ses attitudes, (nature spirituelle), etc. Définir dieu (en faire le contour physique ou spirituel) est impossible. On ne sait pas. Par contre, dire comment a été créée l'idée de dieu, ça c'est possible, car par delà toutes les subjectivités humaines, dieu est fort (plus fort qu'un humain), dieu donne l'impression d'être vivant, et dieu est mystérieux. Exemple ? Dans l'antiquité (et même encore actuellement pour certains humains), le vent est un dieu. Car le vent est plus fort qu'un humain, il donne l'impression d'être vivant car il est inconstant (parfois il est là, parfois il ne l'est pas), et il est mystérieux car on ne comprend pas cette force. Pareil pour le soleil. Le
soleil était et est encore considéré comme un dieu,
car il est très puissant, il donne l'impression d'être
vivant (il est généreux lorsqu'il fait pousser les récoltes
comme il faut ; il est dangereux lorsqu'il n'apparaît pas
(rien ne pousse) ou lorsqu'il est trop présent (tout grille) ;
et on ne sait pas comment il « marche ». Oui mais on ne sait pas tout du soleil ! C'est
exact. Mais on connaît une partie de son fonctionnement, et cela
suffit à lui faire perdre son statut de « dieu ».
D'ailleurs, plus les connaissances augmentent, plus le domaine de l'idée
dieu recule dans le sens où avant, un gros arbre dans la forêt
ayant une forme bizarre représentait dieu, (croyances dans l'Europe
centrale), puis on a « touché et compris »,
alors dieu est alors passé dans les nuages, dans le ciel. Puis
les frères Montgolfiers ont compris la puissance des gaz chauffés
et se sont élevés dans les airs, dans les nuages, dans
le ciel. Les religieux criaient au blasphème car le ciel était
le domaine de dieu mais... Dieu n'était physiquement pas au rendez-vous. Dieu se résume donc à ça ? Non. Exemple ? La
mort. Tous les humains sont ainsi ? Tous
les humains ont du mal à accepter la mort (à cause de
la programmation « survivre ») mais tous les humains
n'ont pas la même éducation, donc ils n'ont pas les mêmes
pensées la seconde précédant leur mort. Mais est-on sûr d'être mort quand on est mort ? L'humain
est d'une part un ensemble de données physiques : le cœur,
le cerveau, les membres, les organes, etc... et lorsque ces éléments
physiques se détériorent, ne sont plus en fonctionnement,
il y a « mort ». On a des preuves ? Un cerveau mort est incapable de transférer (sortie ou entrée, c'est à dire parler ou écouter), ou d'analyser des informations nouvelles. Oui mais ça pourrait exister ? Le cerveau est un élément qui utilise la chimie et l'électricité. Si ces deux éléments n'existent plus, les informations n'existent plus. On peut imaginer de « réactiver » un cerveau mort, mais c'est pour l'instant de l'imagination. Mais on peut l'imaginer donc... Oui, comme on peut imaginer des haricots verts manger des radiateurs. Pauvre con ! Si tu veux. Et si ces informations partaient rejoindre un endroit dans une autre dimension ? Partaient comment ? Partaient où ? On ne sait pas. On a le droit d'imaginer, de croire en des idées. Mais tant que ces idées ne seront pas concrètes, ce ne seront jamais que des idées. Mais si j'ai envie que cette idée soit réelle ?! Mais
personne ne vous empêche de croire que l'idée que vous
voulez soit réelle ! Et vous croyez que le survisme va clore le débat sur Dieu, va empêcher des humains de croire en Dieu ? De se battre pour Dieu ? Vous rêvez ! Le
survisme n'a pas comme but d'empêcher de croire, il a comme but
de donner des réponses concrètes à des questions
qui semblaient insolubles. Le survisme, et par conséquent la
philosophie surviste, n'est pas là pour dire « il
faut penser ceci ou cela », mais la philosophie surviste
défend l'idée que dieu est parfaitement compréhensible,
les croyances en dieu sont parfaitement compréhensibles, et trouver
une alternative pour éviter que l'humain se batte au nom d'un
dieu, est possible : Et lorsque vous apportez des réponses claires et démontrables à un humain, il sera toujours libre de dire « non, c'est faux » sans démontrer qu'il y a une erreur, juste par « mauvaise foi », juste parce que son ego ne pourra supporter l'idée de s'être à un moment trompé. Il
sera toujours libre d'utiliser la violence parce qu'il aura l'impression
que sa survie est grandement menacée lorsque l'idée de
dieu est redevenue une idée. Il pourra toujours dire que « la
survie » n'est pas ce qui anime tous ses actes et pensées.
Il sera toujours libre de dire que « le survisme »
est faux.
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