Le rôle des phéromones ?

 

Certains comportements, sensations, sentiments, peuvent inclure des phéromones et ce pouvoir des phéromones peut prendre la main sur les raisonnements.

La question est alors :
est-ce que ces phéromones invalident la carte des sentiments par exemple lors d'attirances (pulsions) sexuelles ou lorsqu'on éprouve un sentiment de répulsion (chimique) envers une personne, apparemment irrépressible ?

Le fait que certaines personnes ont des capteurs plus sensibles que d'autres aux phéromones, remet-il en cause le fait que répondre à ces "ordres" imposés par des phéromones assurent leur survie ?

 

Non car ces pulsions passent à travers le filtre de "survie ? / Pas de survie ?".
Mais il ne faut pas oublier que l'impératif "on fait toujours ce que l'on pense assurer notre survie", n'engendre pas une obligation de résultat conforme à l'objectif.

Exemple : si on répond à une pulsion sexuelle sans utiliser de préservatif, répondre à cette pulsion assurera notre survie (reproduction potentielle, sentiment d'harmonie charnelle, déclenchement des drogues du bien être lors de la jouissance, ...) mais pourra nous donner la mort s'il y a transmission de maladie mortelle (MST), pourra nous détruire socialement si cette pulsion se fait avec une personne "non autorisée" par la société, etc.

 

La survie est la motivation, mais pas forcément le résultat effectif lorsque des paramètres sont oubliés par la personne qui raisonne.


La prédictibilité de comportements ou de pensées est remis en cause par le facteur "phéromones", uniquement si on ne prend pas en compte ce paramètre, si on oublie que l'analyse de l'information par le cerveau a comme base la physique/chimie (électricité, échanges chimiques).

 

Moins de conscience, donc irresponsabilité ?

 

"C'est pas de ma faute, c'est les phéromones !"

Dès que l'on parle de faute, de reponsabilité, de conscience, on passe dans le jugement de valeurs, jugement moral, de philosophie, de vie commune grâce aux lois.
Ce n'est donc plus une question d'analyse du traitement de l'information mais une question de conséquences du choix de chacun. Et cela ne concerne pas le survisme.