Autodestructions, antinomie du survisme ?

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Rappel : Si vous recherchez une personne pour des soins, vous n'êtes pas sur le bon site. C'est auprès de professionnels dûment accrédités par les instances de votre pays qu'il faut vous adresser.

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Il existe de très nombreux comportements auto-destructeurs, que ce soit par des comportements alimentaires, par la recherche de souffrances, ou par des actes dont l'issue est mortèle (suicide).

 

Cette "envie" n'est pas antinomique de "je fais uniquement ce qui assure ma survie".
Pourquoi ?
Parce que l'être humain n'est pas qu'un corps, il est aussi idées & projections dans la tête des autres ou sur des supports non vivants, etc.

Et si "la mort physique" est bien une fin d'existence après l'instant T, la survie de son "être" peut passer par

 

• le souvenir dans la tête de ceux qui survivront (culte des ancêtres)
  
  
• la "survie dans sa progéniture"
  
  
• l'existence d'un art qui vous survit (peintures, sculptures, écrits)
  
  
• l'arrêt de souffrances (lorsque notre valeur dominante est "le bien-être, alors souffrir n'est pas "la vie". Si dans certaines situations notre mental nous indique* que "tout n'est que souffrance" alors la mort devient une porte de sortie qui donne accès à un "ouf de soulagement". Mais précisons qu'un "ouf de soulagement" ne peut exister qu'en étant encore vivant [ les morts ne pouvant pas faire "ouf" ]).
  
  * notre mental peut nous mentir, nous aveugler. Nous pouvons être "le ou la gourou de notre propre secte intérieure" en n'écoutant que nous-même. Cela amène souvent à un décalage dangereux avec la réalité. D'où l'importance de ne pas raisonner seul dans ces moments et de communiquer avec des personnes habitilités à aborder ce sujet.
  
  
• la sauvegarde de l'honneur (l'honneur étant alors une valeur dominante plus importante que "la vie physique".
  Dans certains cas, lorsque l'individu est mis en accusation, la mort devient un moyen de "regagner des galons, de l'estime auprès des autres" grâce au sacrifice ultime que peu font).
  Notons que cette valeur "honneur" est souvent associée à celle de l'image qu'a l'individu en question dans la société et donc est associée à la "survie de mon existence dans la mémoire des autres")
  
  
• la croyance de l'atteinte du paradis des guerriers (du Valhalla des vickings jusqu'au paradis des Kamikases, des martyres, etc.)

 

Le survisme permet de ne pas s'arrêter aux apparences et de trouver les raisons, les valeurs dominantes de la personne qui s'autodétruit. Et trouver facilement ces valeurs dominantes peut aider le personnel soignant dûment accrédité par les lois de chaque pays, de pouvoir agir efficacement.